La ville de Pasajes, située sur la côte orientale de Guipuzkoa, tout près de la capitale, est formée par 4 agglomérations : San Juan et San Pedro, des quartiers marins en plein contraste avec les quartiers plus urbains, Pasai Antxo et Trintxerpe.
Ces quatre agglomérations se trouvent sur un territoire accidenté et montagneux, entre les montagnes Ulia et Jaizkibel, et sur les deux rives de la baie de Pasaia, à l'endroit où se trouve le port commercial le plus important de Guipuzkoa.
Un des aspects les plus importants de Pasaia est son riche patrimoine culturel. La plupart des monuments d'intérêt se trouvent à Pasai Donibane et San Pedro. Ces deux agglomérations, séparées par la baie, sont communiquées grâce à un bateau qui traverse l'Abra ou par la route qui l'entoure, en passant par Lezo.
C'est de Pasaia que La Fayette a embarqué à bord de La Victoire pour son premier séjour en Amérique.
Monuments, gastronomie et chantiers navals
L'architecture marine de Pasai Donibane, avec ses maisons bigarrées, attire particulièrement l'attention. La plupart des édifices se situent autour d'une seule rue, qui parcourt la rive orientale de la baie et qui passe parfois au-dessus des maisons, à travers des passages. Cet étrange centre ville héberge de nombreux édifices d'un grand intérêt architectural et historique, comme l'église San Juan Bautista, le palais Arizabalo, l'ermitage Santa Ana, la basilique Santo Cristo de Bonanza ou la maison de l'écrivain français Victor Hugo.
Ville liée à la mer depuis des temps immémoriaux, cela vaut la peine de déguster un bon plat de poisson dans l'un de ses restaurants, de découvrir les techniques ancestrales de construction de bateaux et de contempler les différentes embarcations traditionnelles à Albaola Faktoria Maritime Basque. Albaola est un espace innovateur dont la principale activité réside dans la construction d'embarcations historiques. On peut y découvrir la construction de la réplique de la Nef San Juan (Baleinier du XVIe siècle).
En traversant la baie, à Pasai San Pedro, visitons l'église du même nom, avec sa jolie façade. C'est la maison où naquit le célèbre marin Blas de Lezoet d'où l'on peut accéder au mont Ulia, qui offre une vue spectaculaire sur la mer et la baie.
Le cidre était déjà consommé dès l'antiquité par plusieurs peuples tels que les hébreux qui le nomment « chekar », les Égyptiens, les Grecs qui le nomment « sikera » et les Romains qui le nomment « sicera ». La fabrication du cidre est très ancienne dans le golfe de Gascogne comme en témoigne Strabon au premier siècle. Le géographe grec, décrit l'abondance de pommiers et de poiriers en Gaule et mentionne qu'il se consomme au Pays basque le Phitarra. Cette boisson est obtenue grâce à des morceaux de pommes que l'on met dans de l'eau bouillante un ajout de miel.
Dès l'époque gallo-romaine, les Basques, qui prennent la suite des Romains, entretinrent des rapports fréquents avec la Normandie et les îles anglaises par des routes maritimes. Il n’y a pas de documents sur les débuts de la culture du pommier à cidre chez les Basques, mais elle est sans doute très ancienne. Et au Moyen Âge, la Biscaye exportait du cidre en Normandie et jusqu’à la Méditerranée.
Il s'en produit depuis des siècles en Biscaye que se mette en place un commerce d'exportation. Le sydre fut introduit en Normandie, au VI ème siècle, par des navigateurs dieppois . Ce sont en effet les marins du Pays basque, où l'on fabriquait le cidre depuis l'antiquité, qui le firent découvrir aux marins normands. Dès 1189, apparaît dans le Labourd le premier règlement écrit en France sur les pommeraies, suivi par d'autres documents, ordonnances et décrets royaux du Royaume de Navarre (principale province basque) sur les pommiers et le cidre.
L'apogée du cidre date de la fin du XIV ème siècle, dans la zone humide du Guipuzkoa entre autres, il se buvait plus de cidre que le vin soit un litre de bière par an pour 150 litres de cidre. Jusqu'à peu, la plupart des fermes possédaient leur pommeraie ou sagasti, aussi petite soit-elle. Parmi les noms de famille, ne sont pas rare ceux qui ont une relation avec les pommes ou le cidre : Sagastibeltza, Sagastizabal, Olasagasti, Dolare, Tolaretxipi...
Repas cidrerie à Aginaga
Premier plat : Tortilla de Bacalao (omelette de morue)
Second plat : Bacalao al pil pil (morue accompagnée d’une sauce à l’ail)
Troisième plat : Txuleton (énorme steak de bœuf)
Dessert : Noix + fromage de brebis de la région, accompagné de membrillo (gelée de coing)
La vallée des Aldudes, cernée de crêtes atteignant 1000m d’altitude, livre son histoire pastorale à travers ses fermes peuplant la montagne. Plusieurs boucles sont possibles : la plus simple part du village d’Esnazu, au sud des Aldudes (2 km). Ensuite un sentier de découverte part de la boutique Oteiza à la sortie des Aldudes. Les deux autres, Lepeder et Hargibel, partent du centre des Aldudes (4 et 9 km). On y observera de nombreux rapaces : vautour fauve, milan royal, faucon pèlerin, circaète…
Du vert et du rouge, de la vigne et du vin. Sur un territoire magnifique, propice à la bonne culture de la vigne, les vins d’Irouleguy sont à l’image de leur terroir basque : forts, vigoureux et exceptionnels.
Terroir : Le vignoble d’Irouléguy est situé au cœur du Pays Basque, autour de Saint Etienne de Baïgorry et Saint Jean Pied de Port. La plupart du temps cultivé en terrasses sur des coteaux abrupts, on distingue 3 types de sols : des grès rouges du Trias, des sols calcaires et une troisième partie est cultivée sur des argiles. Abritée des vents du nord et océanique par les montagnes, cette région bénéficie d’un microclimat aux automnes doux, notamment grâce aux vents du sud qui de septembre à octobre favorisent la maturation des raisins.
Cépages : Rouges : Tannat, Cabernet Franc et Cabernet-Sauvignon
Blancs : Gros Manseng, Petit Manseng et Petit Courbu
Depuis quelques années, elle s’est glissée dans les assiettes des plus jolies tables de la capitale. Délicieusement fondante, crue, cuite, ou fumée, la truite de Banka se marie divinement avec les légumes frais ou marinés, les salades piquantes, les saveurs iodées et épicées. En portion, en darnes, en pavé ou en filets, la truite fraîche est naturellement la présentation incontournable de la Truite de Banka. Vous pouvez la choisir blanche ou saumonée, calibrée en truitelle ou grosse truite.
Simplement grillée à la plancha ou poilée avec un beurre citronné elle révèle une chair fine à la saveur équilibrée. Elle se prête aussi a des préparations plus raffinées, jusque dans les cuisines de quelques uns des chefs les plus réputés de France et du Pays Basque.